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DALVA

Le résumé

Couverture Bourgois

Une série de personnages fascinants peuple le paysage du Nebraska et ses fermes, où la beau roman de Jim Harrison a lieu. Principal personnage, Dalva Northridge, une femme passionnée et peu conventionnelle, qui, à l'âge de 45 ans, se met à la recherche du fils "illégitime" qu'elle eut trente ans plus tôt. Alors que par des flashbacks, nous revivons l'histoire d'amour adolescente de Dalva et de Duane (un jeune garçon sang mêlé), l'intrigue se joue parallèlement entre Dalva et son amant d'aujourd'hui, Mickaël, professeur d'histoire. Dans la seconde partie, c'est Mickaël qui prendra la plume dans le journal qu'il tient lui aussi, tout en menant des recherches en relisant le journal de l'arrière grand-père de Dalva, botaniste, qui vécut une grande partie de sa vie aux côtés des Indiens.

Dans le recueil d'articles ENTRE CHIEN ET LOUP, on pourra découvrir une partie des carnets de notes prises par l'auteur pendant l'écriture du roman Dalva : "Extrait des carnets de Dalva, 1985 - 1987".

A lire aussi, dans la rubrique consacrée aux Héros sur le site, un portrait de Dalva

 

 

 

ILS ONT LU DALVA

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Catherine, 30 ans, Haute-Savoie

Dalva, je l'avais lu après que mon père l'ai acheté, l'été de sa sortie... à l'époque, en 89, j'avais adoré, le Nébraska était L'ENDROIT ou je voulais aller. L'année d'après, quand je suis partie 2 mois en stage dans le Minnesota, je leur ai rapidement parlé de Jim Harisson... Déception, ils ne le connaissaient même pas... et trouvaient que le Nébraska ne méritait pas une telle publicité. Que j'étais déçue ! Pourtant ces gens n'étaient pas des ignares, ils étaient cultivés, puisque Vincent était un ancien prof de Philo qui avait fait de la prison pour ne pas aller au Vietnam... et Christine était institutrice !!
Amère déception...

 

Philippe, Paris

...Et puis Dalva. A ce jour je n’ai rien lu d’aussi poignant que la vie d’une femme racontée par un homme. Tout bon roman raconte une quête me semble-t-il et je dois dire après-coup qu’il y avait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose d’aussi fort... Ce qui me plait chez Jim : ces détails du quotidien, faune flore, recettes de cuisine et références faites aux vins de notre " beau pays ". J’aimerai assez visiter sa cave en sa compagnie après une bonne ballade en compagnie de ses airedales…Mais d’un point de vue littéraire le plus intéressant est l’emploi du " je ". La distanciation est aussitôt annulée et on entre d’autant plus vite dans la peau du personnage. Ici, pas d’analyse psychologique. Ce sont leurs actes qui faconnent les personnages. Vue par l’œil de l’homme l’aventure de Dalva est à ce titre particulièrement impressionnante. Quelle connaissance de l’univers féminin, quel talent pour mettre en scène un tel personnage. J’ignore combien de temps il a pu travailler sur ce bouquin mais le résultat est remarquable. Femme ordinaire passionnée, Dalva va au bout de son obsession, retrouver son fils. Les dernières pages racontant le repas, sous le regard bienveillant de Naomi sont tout à fait pathétiques.

Couverture 10.18

Jean-Christophe, 35 ans

Les héros de Harrison vont chercher leur force et leur courage du côté de la nature, des animaux mais pas dans une volonté un peu vaine d'héroïsme. Pour Harrison, le courage est ailleurs. D'ailleurs le personnage le plus courageux me semble être Naomi. (Un ami m'a confié il y a quelque temps que son idéal féminin était Naomi et je ne suis pas loin de penser comme lui) Ses personnages  agissent pour eux et non pour le regard que les autres portent sur eux (je pense notamment à l'attitude de Dalva, ou de son fils).

 

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