Les références littéraires


REFERENCES LITTERAIRES

Cette page se propose de reprendre,
dans chacun des romans et nouvelles de Jim Harrison, les romanciers ou poètes
auxquels il est fait référence. 

Retrouver la passion de Jim Harrison pour certains auteurs dans l'essai "L'homme qui dévorait des livres"

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Dans la nouvelle JULIP, Julip entretient une relation intime, quotidienne, avec ses recueils de poèmes d'Emily Dickinson, son auteur préféré.

Extrait :
" Parfois, elle se coiffe même comme Emily, avec ces accroche-cœur Empire sur les tempes. En certaines circonstances, rien n'est plus consolant que d'être incompris et Emily Dickinson était le meilleur exemple possible de cette condition."

 

La page Emily Dickinson sur le site "Modern American Poetry" : http://www.english.uiuc.edu/maps/poets/a_f/dickinson/dickinson.htm

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Dans LA FEMME AUX LUCIOLES, Claire et son mari, lorsqu'ils sont jeunes, se font la lecture à haute voix de "USA", la trilogie de DOS PASSOS.

Extrait : lors de leurs rendez-vous ils se lisaient USA, la trilogie romanesque de Dos Passos.

Claire possède un cahier sur lequel elle note les passages des œuvres littéraires qui l'ont émue. Elle y parle notamment d'Apollinaire et de Rilke.

Extrait : Elle avait commencé mais jamais terminé une thèse sur Apollinaire, et le cahier de Claire contenait maints passages de ce poète, mais Rilke surtout paraissait correspondre à sa sensibilité.

Le mari de Claire lui offre quelques éditions rares de ses auteurs préférés. Parmi elles, une œuvre de Faulkner.

Extrait : Au printemps dernier il avait même réussi à trouver A Green Bough, le recueil de poèmes de Faulkner, qui, l'entendit-elle déclarer à un ami, lui avait coûté "un bras et une jambe".

Et Faulkner est cité un peu plus loin à cette occasion :

Extrait : Claire lisait Les voleurs de bétail, de Faulkner, lorsqu'elle entendit un présentateur annoncer à la télévision l'assassinat du président Kennedy à Dallas.

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Dans SORCIER, Johnny Lundgren lit lorsqu'il est encore étudiant Le docteur Jivago

Extrait : Une bibliothécaire de type vaguement levantin lui recommanda de lire Le docteur Jivago, qui venait tout juste d'être publié aux Etats Unis. Sorcier n'osa pas lui dire qu'il aurait préféré quelque chose de plus nerveux, ou même de carrément salace. Il se laissa faire et ne le regretta pas. Durant trois jours, il fut littéralement subjugué par le roman.

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Dans "DALVA", Michaël adolescent vit dans une famille ouvrière et, dit de lui qu'il se sentait comme un esthète, un lecteur fanatique de James Joyce et de Scott Fitzgerald, auteurs qui lui donnent l'impression qu'il s'échappe de sa condition. Quant à Naomi, elle dit avoir essayé de lire un roman d'Henry Miller, mais c'était trop osé pour son éducation, dit-elle, même si elle aima beaucoup son Colosse de Maroussi... Elle raconte aussi son expérience mémorable de la lecture des Frères Karamazov de Dostoïevski. C'est pour Naomi son record absolu de la lecture la plus bouleversante... Je ne peux pas dire que je me sois déjà remise de cette expérience ni que je la surmonterai jamais... dit-elle.

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Dans "CHIEN BRUN", le héros Chien Brun lit "CENT ANS DE SOLITUDE", dont il apprécie la lecture parce que le titre lui plaît, et les passages concernant la découverte de la glace et du magnétisme.... Il s'émerveille de découvrir comment ces personnages supportaient le fardeau de toutes leurs vicissitudes.

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Dans "LA ROUTE DU RETOUR", Dalva adolescente avoue avoir relu Les Hauts de Hurlevents pour la neuvième fois..

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