Lire août 2000
















Entretien de cinq pages par Didier Sénécal

avec Jim Harrison à l'occasion de la sortie d'En route vers l'Ouest

Dans LIRE juillet/août 2000 (Numéro 287)
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Extraîts :


J'ai lu pas mal de trucs sur moi, du genre thèses de doctorat, et je ne me suis pas reconnu. A ce point-là, c'en est comique ! Les gens se figurent qu'un document contient la vérité, à la différence d'un roman. Il n'y a rien de plus ridicule. Tenez, j'ai signé un contrat pour écrire mes mémoires, mais ne vous attendez surtout pas à ce que j'y dise la vérité. J'ai prévenu mon éditeur : J'ai deux filles et une femme. Vous ne croyez quand même pas que je vais raconter ma vie sexuelle ? Je vais plutôt raconter votre vie sexuelle, ce qui sera d'ailleurs beaucoup plus intéressant !
(...)

Pour l'argent, j'ai essayé d'enseigner pendant un an, et ça n'a pas marché. Ca m'était trop difficile de m'insérer dans l'institution universitaire. Alors je suis parti pour Hollywood. C'est un piège, car on se met à dépenser beaucoup d'argent, et il faut énormément travailler pour se maintenir à flot.
(...)

J'allais à la pêche avec mon père dans notre pays de rivières, de lacs, et de forêts. Nous allumions un feu pour faire cuire nos truites dans une poêle. C'était merveilleux. Les ennuis que j'ai eus par la suite avec les New-Yorkais viennent de ce que je suis moins évolué qu'eux.
(...)

La plupart des hommes ignorent qu'il n'existe pas deux arbres semblables au monde. Je sais bien que beaucoup de gens prennent les Indiens pour des charlatans, mais je suis d'un avis différent. Je pense également que nos contemporains ont oublié à quel point nous sommes proches des autres espèces animales. Ce sont nos frères.

 

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http://www.lire.fr/entretien.asp/idC=36160/idTC=4/idR=201/idG=