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Entretien de cinq pages par Didier Sénécal avec Jim Harrison à l'occasion de la sortie d'En route vers l'Ouest Dans LIRE
juillet/août 2000 (Numéro 287) Extraîts :
Pour
l'argent, j'ai essayé d'enseigner pendant un an, et ça n'a pas marché. Ca m'était trop
difficile de m'insérer dans l'institution universitaire. Alors je suis parti pour
Hollywood. C'est un piège, car on se met à dépenser beaucoup d'argent, et il faut
énormément travailler pour se maintenir à flot. J'allais
à la pêche avec mon père dans notre pays de rivières, de lacs, et de forêts. Nous
allumions un feu pour faire cuire nos truites dans une poêle. C'était merveilleux. Les
ennuis que j'ai eus par la suite avec les New-Yorkais viennent de ce que je suis moins
évolué qu'eux. La plupart des hommes ignorent qu'il n'existe pas deux arbres semblables au monde. Je sais bien que beaucoup de gens prennent les Indiens pour des charlatans, mais je suis d'un avis différent. Je pense également que nos contemporains ont oublié à quel point nous sommes proches des autres espèces animales. Ce sont nos frères.
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