La page de Mikael











Michaël

 

Dans la même famille de héros masculins, on pourrait placer aussi Philippe Caulkins, le héros de la nouvelle "Dolorosa Beige".

Le principal trait commun  qu'on retrouve chez ces deux  héros est la méconnaissance de leur propre réalité, chacun surnageant, tant bien que mal, avant que les épreuves ne les frappent durement, par hasard, par maladresse, pas toujours par choix.

Michaël, qui est celui d'entre eux qui s'apitoie le plus sur lui même, parle ainsi de lui : Bref, j'étais un petit morveux méprisable et pleurnicheur ce qu'en un sens je suis peut-être resté.

C’est un " crapaud spirituel " dit de lui Ted.

Il travaille, dit Dalva,  au département Histoire de Stanford. Il se prend au sérieux et pèse une dizaine de kilos de trop. Il a tendance à s’exprimer sur le ton de la conférence… C’est un mauvais amant mais j’aime bien sa compagnie.