Les
indiens
dans l'uvre de Jim Harrison
(...) je pris mon barda et partis pour mon chalet avec trois cartons pleins de livres sur les Indiens d'Amérique, (...) Les Indiens d'Amérique sont pour moi une véritable obsession, nullement partagée par les habitants de New York ou de Los Angeles, qui préfèrent croupir dans leur vide moral. Les Indiens ressemblent à la bonne poésie ; tristement et banalement, nous mourons tous de ne plus entendre ce qu'ils ont à nous dire. J. Harrison, extrait du recueil Entre Chien et Loup |
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Grand-Père disait qu'on ne veut surtout pas comprendre quelqu'un quand on lui vole ou lui a volé tous ses biens. La moindre compréhension entraînerait un sentiment de culpabilité insupportable. Le fond du problème, c'est cette mythologie qui nous a permis de conquérir les populations autochtones - en fait plus d'une centaine de petites civilisations - et puis de leur forger un destin d'humiliation, de honte et de défaite quotidiennes ; par dessus le marché Le folklore autour de l'histoire des indiens revêt pour quelques américains les amoureux du folklore "peau-rouge", pour les fanatiques du pittoresque indien, les collectionneurs d'objets artisanaux, les amateurs d'immenses colliers en turquoise...
Extrait d'un entretien de Jim Harrison avec son traducteur par Brice Matthieussent, en 1998 Que peuvent nous apporter les dernières cultures indiennes d'Amérique du Nord ? Et que pouvons-nous faire pour elles ? Nous ne pouvons rien faire pour les autochtones américains, sinon leur rembourser ce que nous leur devons, leur rendre autant de terres que possible et les laisser tranquilles. Notre Bureau des Affaires indiennes a toujours été un vrai scandale nazi, et ça n'est pas près de changer. Pourqoui devrait-on oblier les autochtones à particper au Idsneyland Fasciste que l'Amérique est en train de devenir ? |