Daoulas expo

 

A DAOULAS, UN ETE INDIEN !

A l'abbaye de Daoulas, à côté de Brest, une exposition à voir
(L'abbaye de Daoulas se situe non loin de Plougastel et de Brest
sur la N.165, dans le Finistère)

du 11 mai au 12 novembre 2000
Indiens des plaines, les peuples du bison

avec notamment des photos de Vincent Bourdon
et les statues d'Ousmane Sow : "La bataille de Little Big Horn"
dans le parc de l'Abbaye

Chef Indien.jpg (79971 octets)

Extrait du dépliant qui présente l'exposition : Dans les grandes plaines d'Amérique du Nord, océan herbeux que parcourent au rythme des saisons pas moins de 60 millions de bisons, va se développer, à partir de 1750 et grâce à l'apport du cheval, introduit par les Européens, une société de cavaliers nomades, chasseurs et guerriers profondément originale et fascinante. : celle des Indiens des Plaines. Malgré une résistance héroïque, épuisée par l'extermination des bisons et les ravages de la variole, elle devra se soumettre à la loi de l'homme blanc, à la fin du XIX' siècle, dans le temps même qu'écrivains, photographes, artistes, la hissait aux dimensions du mythe. et l'on put croire, un temps, qu'une culture, un monde, allaient se trouver ainsi effacés. Mais c'était sans compter sans la volonté de résistance, et l'esprit d'indépendance de ces Indiens des Plaines : le mouvement de reconquête de leur identité, en dépit de toutes les difficultés, est un des phénomènes les plus étonnants de ces dernières décennies. C'est le portrait de cette culture riche et fascinante que l'Abbaye de Daoulas présente à travers plus de deux cents objets, œuvres d'art, documents, photographies historiques et contemporaines.

Sculpture d'Ousmane Sow

Extrait de l'article de Catherine Argand, LIRE, été 2000 Mouvements saisis, figures d'énergie, matière vibrante : Scott Momaday aimerait l'exposition monumentale d'Ousmane Sow. Parce qu'elle inscrit comme lui écrit ; parce qu'elle est inouïe de force, que ses ocres chatoient à l'infini entre terre et ciel, et qu'elle figure la bataille de Little Big Horn, lors de laquelle les guerriers indiens firent mordre la poussière au générale Custer...


Sculpture d'Ousamne Sow

Extrait de l'article de Michel Dauber, Télérama, 30 août 2000
Le silencieux pow-wow de Daoulas invite à se déprendre de cette imagerie mythomaniaque pour pénétrer avec respect dans l'univers amérindien, passé et présent. Si l'on y trouve en quantité suffisante mais peu spectaculaire coiffes de plumes, calumets et tomahawks emblématiques, ce sont des objets plus intimes qui retiennent l'attention : un cercle de mocassins merveilleusement brodés de perles multicolores, d'extraordinaires amulettes en forme de tortue ou de lézard, dans lesquelles étaient conservés le cordon ombilical des enfants... Tout l'art des Indiens des plaines, nomades au bagage léger, tient dans l'ornementation peinte ou perlée des vêtements et des accessoires (porte-bébés, sacs, tambours) généralement confectionnés dans la peau du bison. L'extermination par des chasseurs professionnels de leur animal totémique et nourricier sonnera, à la fin du XIXe siècle, le glas des cultures naturelles de la Grande Prairie américaine.

 

Sculpture d'Ousmane Sow

 

A consulter aussi sur ce site :

- La vie dans les réserves Dakotas aujourd'hui


- L'écrivain indien Scott Momaday

- L'écrivain indien Sherman Alexie

- L'écrivain indien Susan Power

- Léonard Peltier

Vers le haut de la page