A DAOULAS, UN ETE INDIEN ! du 11 mai au 12
novembre 2000 Extrait du dépliant qui présente l'exposition : Dans les grandes plaines d'Amérique du Nord, océan herbeux que parcourent au rythme des saisons pas moins de 60 millions de bisons, va se développer, à partir de 1750 et grâce à l'apport du cheval, introduit par les Européens, une société de cavaliers nomades, chasseurs et guerriers profondément originale et fascinante. : celle des Indiens des Plaines. Malgré une résistance héroïque, épuisée par l'extermination des bisons et les ravages de la variole, elle devra se soumettre à la loi de l'homme blanc, à la fin du XIX' siècle, dans le temps même qu'écrivains, photographes, artistes, la hissait aux dimensions du mythe. et l'on put croire, un temps, qu'une culture, un monde, allaient se trouver ainsi effacés. Mais c'était sans compter sans la volonté de résistance, et l'esprit d'indépendance de ces Indiens des Plaines : le mouvement de reconquête de leur identité, en dépit de toutes les difficultés, est un des phénomènes les plus étonnants de ces dernières décennies. C'est le portrait de cette culture riche et fascinante que l'Abbaye de Daoulas présente à travers plus de deux cents objets, uvres d'art, documents, photographies historiques et contemporaines. Extrait de l'article
de Catherine Argand, LIRE, été 2000 Mouvements saisis, figures d'énergie,
matière vibrante : Scott Momaday aimerait l'exposition monumentale d'Ousmane Sow. Parce
qu'elle inscrit comme lui écrit ; parce qu'elle est inouïe de force, que ses ocres
chatoient à l'infini entre terre et ciel, et qu'elle figure la bataille de Little Big
Horn, lors de laquelle les guerriers indiens firent mordre la poussière au générale
Custer...
Extrait de l'article de
Michel Dauber, Télérama, 30 août 2000
A
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